D’Or et d’Oreillers de Mayalen Goust, d'après le roman de Flore Vesco

21 nov. 2024


D'Or et d'Oreillers de Mayalen Goust
Éditions Rue de Sèvres, 2024 - 184 pages - 20 €

D'après le roman de Flore Vesco


Lord Handerson, un riche héritier, a conçu un test pour choisir au mieux sa future épouse. Chaque candidate est invitée à passer une nuit à Blenkinsop Castle, seule, dans une chambre au centre de laquelle se trouve un lit d'une hauteur invraisemblable. Pour l'heure, les prétendantes, toutes filles de bonne famille, ont été renvoyées chez elles au petit matin, sans aucune explication. Mais voici que Lord Handerson propose à Sadima de passer l'épreuve. Robuste et vaillante, simple femme de chambre, Sadima n'a pourtant rien d'une princesse. Et pour cause, l'histoire que va vivre cette dernière, si elle s'apparente bien à de l'amour, est loin d'être un conte de fées...


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Adaptation BD.
Je prends vraiment plaisir à découvrir les adaptations BD de romans lus. Dernièrement, j'ai lu le classique Des Souris et des Hommes de John Steinbeck & Rebecca Dautremer, Les Petites Reines de Magali Le Huche d'après le roman de Clémentine Beauvais ainsi que Colorado Train d'Alex W. Inker d'après le roman de Thibault Vermot. Et il m'était impossible de passer à côté de l'adaptation du roman de Flore Vesco, D'Or et d'Oreillers


Une nuit au château.
N'en déplaise à ses maîtresses, Sadima, femme de chambre, a elle aussi l'opportunité de passer le premier test de Lord Handerson pour se trouver une épouse. Une nuit dans une chambre de son château. Sadima, malgré l'étrangeté des lieux, est une femme de caractère qui va devoir se montrer aussi maligne que rusée ! Car si le prince est intéressé par elle, une menace semble bel et bien prête à leur mettre des bâtons dans les roues...

Que ce soit avec le roman ou la BD, j'ai adoré cette histoire originale - ce mélange de contes, de féminisme, de magie - et ce titre si bien choisi. Si le roman se démarque par l'écriture de Flore Vesco et une intrigue plus développée, la BD propose de très belles illustrations et une histoire plus concise qui n'en ai pas moins agréable à lire grâce au talent de Mayalen Goust. En bref, lisez les deux !

En plus, si cela nous fait d'emblée penser à La princesse au petit pois, des clins d'œil, plus ou moins marqués, sont également faits à d'autres contes, comme Barbe Bleue et La Belle et la Bête.




Ma chronique du roman :

Destinée suédoise, tome 3 : La ritournelle des rêves de Katarina Widholm

19 nov. 2024


Destinée suédoise, tome 3 : La ritournelle des rêves de Katarina Widholm
Ėditions HarperCollins (Au gré du monde), 2024 - 566 pages - 21,90 €

VO : Käraste Vänner (2023) - Traduit par Carine Bruy

• service presse •




Risque de spoiler si vous n'avez pas lu les tomes précédents.
1949. Betty célèbre ses trente ans entourée de ses proches, son époux et ses enfants. Heureuse gérante d’une librairie et d’une maison d’édition, la jeune femme est bien occupée et pourtant elle trouve le temps de passer son permis de conduire. Bientôt, la famille part camper dans le Hälsingland grâce à la voiture que Betty a achetée.

Mais la vie n’épargne pas longtemps cette dernière. Les soucis financiers s’accumulent, Viola met brutalement fin à leur amitié, et son plus jeune frère, Pelle, lui donne du fil à retordre. Si encore Olof était là pour la soutenir ! Mais, de plus en plus affaibli par un mal dont il refuse de reconnaître l’existence, son mari s’éloigne d’elle.

Et l’écart entre eux se creuse encore lorsque Martin Fischer, le père biologique de Martina, revient dans la vie de Betty...


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Destinée suédoise.
Une saga qui aura marqué mon année 2024 ! Le premier tome a été lu en février, le deuxième en juin et le troisième en ce mois de novembre - avec toujours autant de plaisir à suivre le quotidien de Betty.

Lorsque La ritournelle des rêves commence, nous sommes en 1949. Betty est heureuse en ménage avec Olof, la petite Martina est toujours aussi talentueuse, et un petit garçon, Anders, est venu agrandir la famille. Betty s'investit aussi beaucoup dans sa librairie et sa maison d'édition, menant de front vie professionnelle et vie familiale. Mais le bonheur en prend un coup quand Martin (le père biologique de Martina) reprend contact et que la santé d'Olof se dégrade - ce dernier devient d'ailleurs de plus en plus irritable et distant avec sa femme.


Une saga passionnante.
Je ne pensais pas me passionner autant pour le quotidien "banal" d'un personnage - du genre "métro boulot dodo". Nous suivons Betty et sa vie de famille, ses amitiés, son mariage, les repas qu'elle prépare,  les difficultés financières, etc. Le contexte historique a encore et toujours une belle place en fond et est intéressant pour ancrer l'histoire dans son époque. Ici, l'après-guerre et, la place et l'indépendance grandissante des femmes.

Bien sûr, il y a toujours une belle flopée de personnages secondaires. Certain•e•s que nous retrouvons avec bonheur (Ester, Viola, Anna & co) et d'autres qui sont toujours aussi répugnant (le docteur Molander) ou agaçante (Alice Matsson). Betty, personnage principal, occupe forcément la place centrale pour nous et nous la voyons se démener pour tout le monde - ce qui semble finalement en agacer plus d'un•e...

Il n'a pas été rare de m'entendre jurer contre certain•e•s ou jubiler parce Betty ose enfin se faire entendre (j'avoue la trouver par moments bien trop fuyante). J'ai souvent été touchée par son courage à essayer de rester droite dans ses bottes et j'ai beaucoup aimé la voir grandir et évoluer depuis le premier tome. Il s'en est passé des choses, plus ou moins heureuses/importantes/éprouvantes depuis 1937 et son arrivée à Stockholm !

Je pensais que c'était une trilogie, mais il y aura bel et bien un quatrième tome et j'en suis ravie parce que la fin de ce tome 3 est bien trop triste pour conclure l'histoire de Betty. Älskade Betty est sorti en septembre en VO et aura pour titre français Les choix de Betty.

Bon à savoir :
Le premier tome est sorti en poche début novembre.



Chroniques des tomes précédents :

Ne la réveillez pas d'Angélina Delcroix

15 nov. 2024


Ne la réveillez pas d'Angélina Delcroix
Éditions Pocket, 2019 - 398 pages - 8,60 €


Avertissement (Trigger Warning) :
Je vous laisse surligner ci-dessous, si vous le voulez. Cela peut divulguer une partie de l'intrigue.
mort - torture - évocation de violence conjugale et du suicide - manipulation mentale - expérimentation médicale nazie

C’est en accompagnant son meilleur ami sur la tombe de sa mère assassinée il y a tout juste un an que Christelle remarque une étrange inscription : « 00F14-DÉBUT DE JEU ».Le même jour, le corps d’un étudiant est découvert, un code gravé dans la chair : « 02F01 ». Et c’est au tour de l’une des policières chargées de l’enquête d’en recevoir un dans son courrier : « 02F01 : le deux cherche les uns à travers l’origine. Affaibli. Disparu. Mort ? Le jeu a commencé, que le meilleur gagne, Joy ! » Puis Christelle par SMS : « Bienvenue dans le jeu. Règle n°1 : ceux qui entrent dans la partie ne peuvent pas la quitter avant la fin. »
Qui se cache derrière ce jeu ? Quelles en sont les règles ? Et surtout, qui en réchappera ?


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Angélina Delcroix.
Encore une autrice qu'il me tardait de lire suite aux bons conseils de Ludidivine (Vingt et une pages) ! Ne la réveillez pas est son premier roman (d'abord autoédité, puis paru chez Nouvelles Plumes, 2018). Il met en scène le personnage de Joy Morel, que nous retrouvons dans trois autres romans publiés à ce jour. 


Garder la tête froide ou sombrer dans la folie.
Un jeu, des missions, des numéros, des codes, des disparitions et des morts ? J'ai trouvé assez déconcertant, au début, de passer d'un personnage à un autre sans même savoir leur identité parfois. Un thriller psychologique complexe, parce qu'il y a beaucoup d'éléments et de personnages secondaires, avec des liens à faire qui ne sont pas toujours évidents. L'autrice nous mène là où elle le veut, lâchant de nouveaux indices et de nouvelles pistes aux bons moments pour garder notre attention en alerte. Cela en fait un excellent page turner !

"Bienvenue dans le jeu. Règle n°1 : ceux qui entrent dans la partie ne peuvent pas la quitter avant la fin."

Il n'y a pas que l'aspect psychologique du côté du tueur qui est travaillé, il y a aussi celui des retombés de l'affaire du côté de celleux qui enquêtent - la brigade de recherches de Meaux, avec l'adjudante Joy Morel. Perturbée par tant de violence en si peu de temps, par cette impuissance à y mettre fin, le tueur met l'équipe à bout de nerfs et crée de dangereuses tensions entre ses membres. Il semble prendre autant de plaisir à torturer ses victimes qu'à jouer au chat et à la souris avec Joy et ses collègues. Reste à savoir pourquoi ?

Je marche sur des œufs pour ne pas en dire trop. Sachez simplement que savoir que l'intrigue se base sur du réel rend le tout encore plus glauque et terrifiant - ce que souligne également Ludivine dans sa chronique.

"Quelle dose d'horreur un homme peut-il avaler sans basculer du côté sombre ?"

Très envie de lire la suite qui laissera sûrement une place aux conséquences de ce qui s'est passé dans ce premier tome, surtout vu les derniers chapitres... En attendant de pouvoir retrouver Joy et le reste de l'équipe, un autre thriller de l'autrice attend sagement décembre/l'hiver pour sortir de ma pile à lire : Qui meurt à Noël ?


Lu dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge
Automne frissonnant - Fenêtres cassées, portes ouvertes
(horreur - huis clos - piège - peur - suspense - thriller - créature)

Swan Song, tome 1 : Le feu et la glace de Robert McCammon

13 nov. 2024


Swan Song, tome 1 : Le feu et la glace de Robert McCammon
Illustration de couverture par Bernard Khattou
Éditions Monsieur Toussaint Louverture, 2023 - 540 pages - 12,50 €

VO : Swan Song (1987) - Traduit par Jean-Charles Khalifa



Avertissement (Trigger Warning) :
Je vous laisse surligner ci-dessous, si vous le voulez. Cela peut divulguer une partie de l'intrigue.
⇾ violence conjugale - arme à feu et blanche - mort - violence - sang - cadavre - évocation du suicide et du viol - drogue

L’apocalypse, c’est maintenant. Missiles et fusées se croisent dans le ciel et font s’abattre sur la terre des tornades de feu. Un vent terrible se lève, les poussières radioactives voilent le soleil, la vie telle qu’on la connaît va s’achever.

Dans une plaine déserte du Kansas brûlée par le feu nucléaire, Black Frankenstein, une force de la nature, se voit confier une mission par un vieillard mourant : ­protéger une enfant au don particulier. Dans les décombres d’un New York annihilé par les bombes, une sans-abri à moitié folle découvre un étrange anneau de verre. Dans les ruines souterraines d’un camp survivaliste des montagnes de l’Idaho, un adolescent apprend à tuer... Plusieurs vies, plusieurs trajectoires, un seul but,: survivre à la fin du monde.

Chevauchée sauvage dans la terreur, œuvre grandiose et troublante, Swan Song est une immense fresque post-apocalyptique sur les derniers restes d’une humanité se débattant dans la grisaille d’un hiver sans fin.


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Lecture commune sur Livraddict.
Cela fait très longtemps que je n'ai pas participé à une lecture commune, mais je me suis dit que celle organisée sur Livraddict pourrait me motiver à sortir Swan Song de ma PAL. C'est une histoire que j'avais très envie de découvrir, mais la taille des deux tomes me faisaient un peu peur...

Le premier tome est divisé en sept parties et c'est à ce rythme qu'on a essayé de faire des retours durant la lecture commune. C'était intéressant d'échanger sur nos ressentis sur les personnages et les pistes concernant l'intrigue. Je vais essayer de me caser la lecture du deuxième tome avant la fin du mois, mais rien n'est sûr.


Le monde après l'apocalypse.
Un président des Etats-Unis dépassé, une femme sans abris, un catcheur professionnel, une jeune enfant et sa maman, et une famille en mode survivaliste. Comme d'autres, la première partie - avec la manière de présenter les personnages à tour de rôle avant la catastrophe, m'a fait penser à du Stephen King. J'ai moins accroché avec la famille du dernier chapitre, mais je n'en restais pas moins intéressée de découvrir l'évolution de chacun•e. La menace initiale ? L'imminence d'une Troisième Guerre mondiale et les bombes atomiques.

Par la suite, l'auteur continue de nous imposer un rythme assez lent qui m'a bien plu. Continuant de passer d'un personnage à l'autre, on arrive au côté apocalyptique de l'histoire. Chaque fin de chapitres donne envie de continuer la lecture pour voir comment tous•tes vont réussir à se relever (ou non) de tout cela. Malgré l'état de choc, iels n'ont pas le choix que de se ressaisir, pour commencer à s'organiser et espérer survivre dans cet enfer. Une manière de voir de quel bois est fait chaque personnage ! Nous en apprenons peu à peu plus sur leur passé et leur personnalité. Quand certains se répètent "discipline et contrôle" pour garder le cap, d'autres s'exhortent à "mettre un pied devant l'autre" pour garder courage et espoir.

"Et Josh s'assit, dos contre la paroi, à écouter les gémissements aigus du vent et à espérer qu'ils survivent à ce sinistre couloir sans fin de demains qui s'ouvrait devant eux."

Des survivant•e•s se rencontrent, font un bout de chemin ensemble... Les gentils•lles sont confronté•e•s à la mort et doivent parfois la donner. Et les méchant•e•s trouvent parfois plus tarés qu'elleux à affronter ! Nous n'échappons pas à certains déchaînements de violence et de folie, et sacrifices et exécutions ne sont pas rares non plus. Nous y trouvons également une touche de surnaturel que j'ai hâte de davantage explorer.


En bref...
Dans l'ensemble, j'ai aimé cette lecture parce que ça se lit bien et que la plupart des personnages m'ont plu (avec une préférence pour Sister Creep, Swan et Josh). L'envie est là de voir comment les choses vont tourner - à ce stade, il reste encore plein de choses en suspens (et c'est bien normal). Cela dit, des longueurs se sont parfois fait sentir et je garde le sentiment que ça reste très classique en tant que récit post-apo...

Par-delà la magie : Confessions d'un sorcier de Tom Felton

11 nov. 2024


Par-delà la magie - Confessions d'un sorcier de Tom Felton
Éditions HarperCollins Poche, 2024 - 352 pages - 9,90 €

VO : Beyond the Wand (2022) - Traduit par Benjamin Peylet

• service presse •



Avertissement (Trigger Warning) :
Je vous laisse surligner ci-dessous, si vous le voulez. Cela peut divulguer une partie de l'intrigue.
santé mentale - addiction

« On a fait une pause et Gambon a sorti une cigarette de sa barbe comme par magie. On nous voyait souvent lui et moi devant le studio où se trouvait la tour d’astronomie, à prendre une “bouffée d’air frais”, comme on disait. Là, au milieu des peintres, des plâtriers, des charpentiers et des étincelles, Dumbledore et moi, en train de fumer une clope en douce. »

Avec sincérité et humour, Tom Felton nous raconte ses dix années passées dans l’univers magique d’Harry Potter à incarner l’emblématique Drago Malfoy : des coulisses de tournages aux amitiés tissées en chemin, en passant par les doutes et les moments difficiles, il partage tout.

Préparez-vous à rencontrer un véritable sorcier !


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Harry Potter.
Comme beaucoup de ma génération, la saga Harry Potter a une place importante dans mon cœur - les livres et les films. Si son autrice n'est clairement pas une personne que je soutiens, j'estime que le phénomène Harry Potter la dépasse et est loin de ne se définir qu'à travers elle et c'est tant mieux. Aparté terminé sur ce sujet ! 

Je lis peu de (auto)biographie, mais celle de Tom Felton était dans ma wish list depuis sa sortie, Le journal d'Alan Rickman est dans ma PAL depuis plusieurs mois et si Emma Watson en sort une, il est certain que je la lirai également. En attendant, c'est elle qui a préfacé Par-delà la magie !


Nous connaissons Drago, il est temps de rencontrer Tom.
Entre souvenirs d'enfance, anecdotes de tournages et confidences plus intimes, Tom Felton nous parle de sa vie de famille, de son travail en tant qu'acteur et de santé mentale.


"C'est facile de se dorer au soleil, moins de profiter de la pluie. Pourtant, l'un ne va pas sans l'autre."


Il y a une belle place à toute son expérience vécue en tournant dans les films Harry Potter, bien sûr, vu le titre de son autobiographie. Il fait certains parallèles entre le personnage qui l'a rendu mondialement célèbre, Drago Malefoy, et lui. Et il met souvent en avant les qualités, de jeux et de cœur, de celles et ceux qu'il a côtoyé, ce qui est chouette. En revanche il se déprécie de manière récurrente, certes avec humour, mais c'est dommage et un peu lassant à lire. Tout l'univers n'est pas plus méritant que lui - malgré toutes les bêtises qu'il a pu faire en tournage ! Cela dit, je n'ai pas ressenti cela comme de la fausse modestie. Outre l'expérience Harry Potter, il nous parle aussi de l'avant et de l'après - ses premiers tournages de pubs et ses castings post Drago.

Il se livre aussi sur des pans plus privé de sa vie, se confiant beaucoup sur la place qu'a eue sa famille auprès de lui - le soutien de sa mère, la présence de ses grands frères. Comme il l'explique, lui n'a pas vécu l'aventure Harry Potter comme Daniel Radcliffe, Rupert Grint et Emma Watson. Lui a pu concilier célébrité et adolescence "normale" - avec école, copains & co. Et puis, il va encore un peu plus loin, en nous parlant de sa santé mentale et de ses addictions, nous expliquant aussi pourquoi il trouve important d'en parler. Bref, c'était intéressant à lire.

"J'aurai été quelqu'un de très différent si je n'avais pas vécu les hauts et les bas d'une existence normale à côté de la folie Harry Potter. En tant que tel, j'ai bénéficié du meilleur des deux mondes."

Je ne sais pas ce que donne le broché (Leduc S., 2023), mais la version poche est très jolie, avec un jaspage aux couleurs de la couverture. Nous y trouvons aussi des photos de l'acteur - personnelles et de tournages.